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La colline aux carlines
26 février 2010

Diane chasseresse

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Début de matinée tranquille. Je viens de me lever et je pousse la porte de ma cuisine. Ma Praline m'accueille couchée sur le tapis qu'elle a à moitié roulé et qu'elle gratte allègrement. Elle a l'humeur joueuse aujourd'hui. En général, elle procède ainsi lorsqu'elle a faim pour attirer notre attention. Mais pour l'heure, son écuelle est encore pleine. Je prends donc un peu de temps pour jouer avec elle, repliant le tapis sur sa tête. La demoiselle est très excitée. Je l'abandonne pour ma tasse de thé, amusée par son petit manège. Mon petit déjeuner achevé, je retourne lui tenir compagnie. Quand soudain..., quelle n'est pas ma surprise de découvrir une minuscule boule de poils, sortie comme par magie de dessous la carpette !

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Un adorable bébé campagnol, bien vivant mais mort de peur sert de doudou à ma minette !! Oh ! Praline la coquine !!

Je me sens à présent un peu contrite, car j'ai offert aux deux princesses trois belles souris en peluche il y a peu...

Il faut dire que la demoiselle n'en est pas à son coup d'essai, mais c'est le premier rongeur qu'elle nous rapporte en parfaite condition. Au printemps dernier, elle s'était spécialisée dans les lapereaux. A croire que l'envie de maternité la titillait. Et je devais reporter les bébés au sommet de la colline, après un petit séjour dans la cage de transport des chattes ou,pour les remettre de leurs émotions, je les bichonnais un peu avec quelques végétaux.

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Mon Raphaël est comme sa maman, il adore jouer les bons samaritains. Et cela me rappelle ma petite enfance, lorsque je ramenais à la maison, quelques mulots empoisonnés ou un merle échoué sous une haie. Ma maman, elle, poussait de grands cris à la vue des bébêtes à longues queues. Mais j'implorais une sépulture décente pour ces animaux bien inoffensifs et repartais le coeur lourd, disposer leur petits corps dans des boîtes à chaussures que j'enterrais en pleurant dans un coin du potager. Et si je vous disais qu'encore aujourd'hui, je ne peux voir un oisillon tombé du nid ou un hérisson écrasé sans avoir un gros pincement au coeur et de la brume au fond des yeux.

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